STYLE DE NAUCRATIS
De très
nombreux fragments attestent à Histria l'existence de cette
fabrique d'une délicatesse raffinée, dont les vases étaient vraisemblablement
réservés aux sanctuaires. Ce style utilise et pousse à la perfection
le principe du décor contrasté (intérieur noir, extérieur clair ou
revêtu d'un engobe blanc) pour les récipients largement ouverts,
dont nous avons déjà vu l'exemple dans les bols ioniens. Il
est évident que tous ces vases appartiennent à la même
grande famille. On a déjà remarqué que « the light and dark
decoration may be a direct inheritance from the Kamares technique
»
[1]
. Mais il est, je crois, inutile d'invoquer une
influence protocorinthienne
[2]
pour expliquer une technique qui est si bien dans
les traditions créto-mycéniennes. Cette tradition de décor est un
patrimoine indivis oìi toute une région pouvait aller puiser,
sans qu'il fût question d'influence ou de priorité. La théorie - la première
en date, - qui attribue ce style à des ateliers ioniens établis
à Naucratis, a encore de nombreux partisans. L'opinion récente
qui en plaçait la naissance dans l'île de Chios ne paraît plus fondée
[3]
. Le fait qu'il en existe tant de vestiges à
I-Iistria montre à tout le moins un étroit rapport de cette
fabrique avec le commerce milésien. Ce rapport, déjà
connu par les découvertes de la Russie Méridionale, où de très
nombreux fragments ont été trouvés notamment à Kertch, à
Olbia et à Bérézan
[4]
, toutes colonies de Milet, en reçoit ici une nouvelle
confirmation. La première
catégorie du style de Naucratis
[5]
est caractérisée par l'emploi de la technique en
réservé pour les détails intérieurs des figures et par la prédilection
pour le calice (
fig. 294), forme qui est la spécialité et la gloire de cette fabrique
[6]
. Cette catégorie est abondamment représentée à
Histria. Quelques tessons ont un engobe brun clair ou chamois. Mais,
en règle générale, ils sont recouverts de l'engobe blanc crémeux,
particulier à ce groupe. Plusieurs de ces fragments montrent
qu'ils étaient décorés d'un sphinx. Les tessons sont
très endommagés. Ils ont été trouvés en majorité aux temples
du bord de l'eau et ils portent les traces d'un long séjour dans le
sable humide. Néanmoins, il subsiste un certain nombre de beaux fragments
dont le décor n'a pas souffert. Signalons parmi eux le calice n° 11,
fig. 294 (reconstitué), orné d'une guirlande de lotus, d'un type identique
à ceux du style de Fikellura. D'autres formes
plus rares appartiennent également à ce groupe. Ce sont: une
phiale à omphalos (
fig. 295) dont il reste assez d'éléments pour pouvoir en rétablir
l'aspect général (pl. III). Il est à remarquer que le dessin
est analogue à celui de la phiale que tient Crésus sur une
coupe à figures rouges reproduite par Boehlau
[7]
. Le décor, où le blanc domine, offre un
aspect clair, inaccoutumé dans ce style
[8]
. Une autre phiale de même forme (
fig. 297; un fragment en couleurs, pl. VII, n° 8), mais d'un aspect
plus sombre, montre le décor contrasté habituel: l'intérieur (ici
très ouvert) où domine le noir avec des retouches blanches
et rouge brique, l'extérieur étant recouvert de l'engobe blanc ordinaire.
Signalons encore: Des restes de bols de grandeur différente. Parmi ceux-ci,
un fragment montre un profil assez semblable à celui des bols
ioniens (
fig. 300). Un fragment de couvercle de pyxis d'une délicate technique
(profil seul figuré,
fig. 299) Une œnochoé complète de
la forme olpé (pl. VII, n° 7) ainsi que des fragments provenant de
plusieurs vases de même nature. I1 a été parlé précédemment
de cette catégorie en ' général (p. 164 et suiv.). Ici nous avons
un certain nombre d'exemplaires de pure technique naucratite et il
ne fait aucun doute qu'ils doivent être rattachés à ce
style. La seconde catégorie
naucratite fait usage de l'incision. Très différente de la
première, elle n'est qu'une des adaptions à la mode
ionienne de la nouvelle technique à figures noires. Cette classe
de vases est relativement rare à Histria et le décor incisé
avec scènes de cômos y manque encore complètement. Nous
ne possédons pour le moment que quelques fragments de pyxis du groupe
que Miss Price appelle «Naucratite Pyxis Animal Style»
[9]
. Les deux groupes
ont été trouvés ensemble. Il est probable que la technique à
incisions, si elle est plus tardive, ne l'est pas de beaucoup. Il
ne me semble pas impossible d'admettre qu'ils ont existé simultanément
au début du VIe siècle, - l'un plus ancien, mais
encore en plein épanouissement à cette époque. En ce qui concerne l'origine de ce style, Histria, à défaut de preuves,
apporte du moins quelques légers indices. C'est d'abord, comme nous
l'avons vu, la relation à établir une fois de plus entre le
commerce de Milet et l'aire de dispersion des vases naucratites ;
c'est ensuite, entre les styles de Fikellura et de Naucratis, l'existence
dé rapports étroits dont nous avons d'autres exemples (cf. Appendice
XVI) attestés ici avec précision par l'emploi sur un calice naucratite
de la guirlande de fleurs et de boutons de lotus, particuliers au
style de Fikellura. C'est enfin la constatation de certaines influences
lydiennes dans la forme et dans le décor. On a déjà
dit
[10]
que le pied conique du calice est une caractéristique
lydienne. J'ajouterai qu'en dernière analyse, cette remarquable
forme de vase est très apparentée à celle du petit vase
à panse ronde, à haut col évasé, à pied conique,
qui est une forme orientale et probablement lydienne
[11]
. Le potier ionien a gardé le pied, réduit la panse,
allongé le col. Sous la transformation, le schéma primitif subsiste,
avec toute la différence qui sépare un petit vase d'aspect curieux
d'une forme qui est une oeuvre d'art. De plus, la manière
dont le noir est posé sur le pied, un peu nonchalamment parfois, rappelle
les procédés de la technique à la brosse (voir ci-dessus, p.
134). On le remarque d'autant plus à Histria, que les fragments
appartenant à cette dernière technique y sont nombreux.
Or, nous avons vu l'origine lydienne de ce genre de décor. C'est donc
encore ici la preuve d'un contact. Tous ces indices
nous montrent qu'il est logique de chercher l'origine de cette fabrication
dans une partie de l'Ionie en rapport avec la Lydie. Mais comme il
faut tenir compte de la manière rapide dont l'influence corinthienne
s'est fait sentir dans cette fabrique, cette région doit être
cherchée parmi celles qui ont reçu les premiers envois de Corinthe.
Pour cette seconde raison ce ne peuvent être ni Milet, ni Phocée,
ni toute autre région où les tessons corinthiens sont presque
inexistants. Ces éliminations aideront peut-être, en le limitant,
à la solution du problème. Ajoutons que l'existence
de plusieurs lieux de fabrication n'est pas probable. La première
catégorie naucratite, surtout, est d'une telle unité de style et de
technique qu'elle ne peut être originaire que d'une seule région
très circonscrite
[12]
.
REMARQUES SUR
LA TECHNIQUE
L'argile des fragments
de Naucratis est parfois semblable à l'argile rhodienne avec
les habituelles traînées grises ; parfois " elle est d'un rose
violacé qui dénote l'existence de nombreuses et minuscules parties
grises. Le plus souvent domine une teinte grisâtre, avec des particules
gris bleu. Certains fragments sont complètement gris (gris
brun ou gris fer). Elle peut contenir parfois des particules brillantes
qui paraissent être du mica, bien que cette particularité soit
réputée rare dans la technique de Naucratis. Si l'argile est
peu ou pas micacée, l'engobe l'est davantage. Certains (blanc crémeux
ou chamois), finement et abondamment micacés, ont un aspect purement
camiréen.
DESCRIPTION
I.-Calices
1. - (B
1745). Fragment de calice (
Fig. 286 b et pl. II) Argile gris rosé,
fine, bien cuite, légère, grise à la surface où
l'engobe a disparu. Stries du tour très apparentes. Engobe
jaune ivoire. Décor en noir lustré, tourné par endroit au jaune. Avant
train et patte de derrière d'un sphinx assis. Détails réservés.
Retouche de rouge orangé. Sur la vasque
: décor en dents de scie ; traits verticaux et double trait de séparation
en noir jauni. Intérieur: noir
peu lustré, mince et sec. Retouche: bande et filet circulaires en
blanc épais. Dimension maxima:
0m 080. Épaisseur: 0m 003. Trouvé en B. On a reconstitué,
d'après ce fragment, le vase entier, tel qu'on le voit pl.
II. Il est probable que le sphinx avait un ruban flottant, tombant
de sa calotte. Mais rien ne le prouve.
2. - (B
1746). Idem (
Fig. 286 a,
287 et
288) Trouvé avec le
fragment précédent mais n'appartenant pas au même vase. La figure
288 montre un essai de reconstitution de l'aspect extérieur (photographie
d'une aquarelle faite d'après le fragment). Argile jaune grisâtre,
fine, bien cuite. Particules blanchâtres et brillantes (mica). Engobe
blanc, légèrement endommagé. Stries très apparentes.
Décor en noir peu lustré: fragment de tête de sphinx (coiffure
à ruban flottant), un fragment de l'aile. Détails réservés.
Retouche de rouge vineux sur le cou. Intérieur: fragment
de lotus (
fig. 287) Le noir posé à une certaine distance du bord du vase,
laissant apparaître une ligne circulaire de l'engobe. Retouches blanches
et rouges. Épaisseur: 0m
020. Hauteur du détail
: 0m 022. Trouvé en B.
Argile rose violacé
avec des points noirs. Intérieur et extérieur recouverts d'un
engobe blanc laiteux, endommagé par endroits. Extérieur: décor
en noir peu lustré, tourné au brun et au j aune orangé. Sur le bord,
arrière-train d'un animal assis, probablement un sphinx.
Sur la panse, série t de traits verticaux parallèles entre
bande et filets calices naucratites. circulaires. Bande circulaire
à la partie inférieure. Intérieur: recouvert de mince vernis
noir, peu lustré; légèrement marron à cause de l'engobe
blanc par-dessus lequel il est posé. Décor: groupes de filets circulaires
en retouches blanches. Le dessus de l'anse recouvert de noir. Épaisseur: 0m
002 à 0m 003. Dimension maxima
: 0m 070. , Trouvé en B.
4. - (B.
1027) Calice de forme moins élancée (bord supérieur) (
Fig. 290). Argile gris rosé, fine. Parois
très minces (de 0m 001 à 0m 002)
Engobe blanc crémeux. Décor en noir peu lustré, mis en couche mince,
tournant au brun marron et à l'orange dans les traits déliés.
5, 6,
7. - (B 724, B 725, B 722) Calices (intérieur) (
Fig. 291). Argile rose et rougeâtre, mêlée de traînées grises.
Surface extérieure des fragments recouverte d'un engobe blanc pur.
Intérieur: couverte en noir
lustré, posée sur l'engobe. Près du bord, lotus
et pétales flottants. Extérieur: décor
en noir peu lustré, tourné au jaune: bande circulaire. Épaisseur: 0m 002 à 0m
003. Trouvé en A
8, 9. (B 726, B 727) Idem (
Fig. 292 a, b) Argile gris rosé,
recouverte à la surface extérieure et intérieure d'un engobe
blanc, épais et crémeux. Intérieur: vernis
noir lustré, posé par-dessus l'engobe. Sur le fond noir, fleurs de
lotus en rouge vineux et blanc de retouche. Bande circulaire blanche
(l'engobe réservé) sur le bord. Extérieur: décor
en noir lustré, tourné au jaune: double filet circulaire. Épaisseur: 0m
002. P Les fragments a et b appartiennent au même é vase.
10. - (B
1148 a) Idem (
Fig. 293)
Même technique.
Extérieur: engobe blanc.
Intérieur: noir à reflets marron. Retouches rouges et
blanches. Décor: rosace à quatre lobes; deux filets blancs.
Epaisseur: 0m 003.
Dimension maxima: 0m 030.
Trouvé en A.
11. - (B
1840) Calice (
Fig. 294) Argile rose violacé,
légèrement micacée. Engobe blanc ivoire crémeux. Décor en noir
(ton brun) lustré.
II. - Phiales à omphalos
12.-(B 735). Fragments de phiale à omphalos
(
Fig. 295,
296 et pianche III).
Argile jaune rosé, micacée, recouverte d'un engobe blanc crémèux,
très endommagé. Couche de noir brun, tourné en partie au rouge,
posé sur l'engobe. Décor exécuté en retouches blanches et rouges par-dessus
le noir. Couche de noir brun lustré, posé sur l'engobe et tourné en
partie au rouge.
Le décor est sur la partie interne e la phiale. I1 a été reconstitué
(cf. pl. III), ce qui nous dispense de le décrire, mais la planche
n'en rend pas l'aspect réel, le brun clair et les rouges étant devenus
noirs. Le dessin du bord est emprunté au fragment n° 15,
fig. 292 L'extérieur est orné de filets circulaires en noir devenu
orange; un groupe de trois sur le bord de l'omphalos.
Le creux de l'omphalos ne porte pas trace d'engobe.
Diamètre probable : 0m 12.
Phiale avec dessin analogue dans Boellau, p. 121,
fig. 66. Trouvé en A .
13. - (B 1855). Fragments de petite phiale à
omphalos (
Fig. 297 et pl. V I I, n° 8) Un fragment est r eprèsenté
en couleurs pl. VI I, n° 8.
Argila grisâtre contenant quelques - particules de mica. Intérieur
recouvert de noir lustré, l'extérieur blanc. Retouches rouges et blanches.
Intérieur: près du centre, bordant l'omphalos, trois
filets circulaires ; zone de languettes alternativement rouges
et blanches. Vers le bord, séparée de la première par trois
filets circulaires, zone de boutorcs de lotus (coeur rouge).
Extérieur: groupes de filets circulaires (orangés) près
de l'omphalos et à la hauteur de la courbe.
Diamètre approximatif : 0m 16. Trouvé en
A .
Décor semblable sur une phiale ( aj trouvée à Naucratis
(cf. Naucratis, I, pl. V, n° 1).
14. - (B 1856). Idem (Pl. VII, n° E). Argile jaune rosé, micacée, recouverte d'un engobe b'anc crémeux. Le noir tourné au rouge orange (effet voulu). Retouches blanches. Intérieur:
décor de boutons de lotus, séparés par de gros
cercles; zigzag entre deux filets circulaires.
Extérieur : sans décor.
Dimension maxima: 0m 02.
Diamètre probable: 0m 16.
Fig. 296
15. - (B 995). Bord
de phiale ( a) l'omphalos.
(
Fig. 292 c).
Le profil de ce bord est semblable à celui des bols
à oiseau. Argile gris tosé, légèrement micacée. Engobe
blanc -cràmeux, recouvert de vernis noir peu lustré (teinte
marron) à l'intérieur. Retouches blanches. Extérieur:
fragment de palmette, probablement de l'intérieur d'un lotus (non
figuré).
Intérieur: près du bord, bande de gros points blancs
entre deux filets circulaires. En dessous, traçes d'un lotus épanoui.
Longueur du fragment: 0m 025.
Trouvé en A.
III. - Divers
16. - ( B 699) . Fragment de pyxis (
Fig. 298).
Belle argile rose (traînée grise centrale), très fine,
légèrement et finement micacée (mlca jaune). Filet circulaire
En rel:ef à la partie supérieure. Épais engobe blanc crémeux,
mat, micacé, contenant des impuretés. Décor en noir peu lustré, tourné
en partie au rouge grenat.
Filet noir sur le filet en relief.
Guirlande de feuilles de lierre, alternativement droites et
renversées.
À l'intérieur, près du
bord, lârge bande circulaire en noir tourné au rouge grenat.
Hauteur: 0m 025.
Épaisseur: 0 403.
Trouvé en A.
Le vase était probablement une pyxis de forme ronde à
couvercle.
17. - (B 2379). Couvercle de pyxis (
Fig. 299).
Forme sans bouton, relevant vers le centre. Argile rougeâtre, légèrement
micacée. Engobe blanc crémeux d'une fraîcheur et d'une qualité exceptionnelles.
Retouches en rouge brun. Engobe blanc sru lequel sont posés deux filets
et des bandes circulaires. Ensemble d'un coloris très délicat.
Diamètre probable: 0m 08.
Trouvé en A .
Représenté seulement en dessin.
18. - (B 2439).
Petite œnochoé à bouche rorade (Pl. VII, n° 7).
Argile rosée à particules grises, ó v légèrement
micacée. Surface recouverte d'un engobe blanc, assez épais et lustré,
finement micacé. Décor en noir tourné au jaune orange. Embouchure:
bande circulâiré. Panse: deux filets circulaires à la hauteur
de l'attache inférieure de l'anse. Une autre bande circulaire à
la base. Parois très minces; pièce
légère, refaite de multiples débris et complétée.
Hauteur : 0m 08. Diamètre de l'embouchure
: 0m 035. Trouvé en A . Autre exemple à Délos: Délos,
XVII, pl. LIII, A Naucratite 5.
19. - (B 1739). Fragrnent de bol (
Fig. 300).
Argile grise dans l'épaisseur, rosée près de la surface.
Engobe blanc crémeux, finement micacé. Décor en noir brun, peu lustré,
tournant au brun clair.
Extérieur: près du bord, groupe de filets verticaux
et motif en dents de scie.
Intérieur: entièrement recouvert de noir (ton brun)
posé sur le blanc.
Diamètre probable: 0m 12.
Trouvé en A.
20. - (B 1730 a).
Fragment de pyxis (
Fig. 301).
Argile rose violacé contenant de fines particules brillantes
(mica) et quelques particules blanches. Engobe blanc crémeux, légèrement
micacé. Décor en noir lustré, tournant au jaune. Incisions pour les
détails.
Extérieur: pied de bovidé marFig. 301. - Fragment de couvercle
chan,t. Dans le champ, fragment de pyxis naucratite à incisions.
de grosse rosace à détails incisés.
Deux filets circulaires.
Languettes sur le bord et points sur la tranche. Longueur du
fragment: 0m 055. Trouvé en B.
Voir des fragments de style analogue dans Price, Pottery
of Naucratis, pl. XII, nos 7 et 11. [1] K. F. Johansen, Les vases sicyoniens, p. 70, cité par Price, Pottery of Naucratis, p. 208. [2] Ibidem. [3] Les fouilles du temple d'Apollon à Phana, dans l'île de Chios (Άρχ. Δελτ., I, 1915, p. '78 et suiv.) ont amené K. Kourouniotis, leur auteur, à croire que le style naucratite était originaire de Chios (., II, 1916, p. 206). Tout récemment Rumpf (p. 61, note 11) a émis quelques doutes sur cette opinion. [4] Bulletin de la Comm. Imp. Arch., XL, p. 140 et suiv. [5] Nous suivons ici l'excellente classification de Price, Pottery of Naucratis, p. 205 et suiv., et surtout East greek pottery, p. 15. [6] Price, East greek pottery, p. 15, VII.: Class A, « Naucratite calice style» [7] Boehlau, ouvr. cité, p. 121, fig. 66 ; cf. notre pl. III. [8] La planche donne le dessin, mais non l'aspect réel du vase, la photographie ayant assombri les clairs. [9] Pottery of Naucratis, p. 219. [10] Price, Pottery of Naucratis, p. 207, qui cite Chase (AJA, 1914 p. 434), suivant lequel la Lydie n'est qu'un aboutissement, cette forme devant être d'origine cappadocienne [11] Cf., à ce sujet, Boehlau, p. 145, fig. 68 et pl. VIII, nos 5 et 6 exemple: CVA, Bibliothèque Nationale, fasc. 1, pl. 27, nos 2 et 3. [12] Voir pour l'origine du style, p. 349 et Appendice XVI. |