LE   SITE

Bien qu'Histria soit mentionnée par quelques auteurs anciens, on était loin de soupçonner son importance avant les premières fouilles de 1914.
Le mérite d’en avoir trouvé l’emplacement exact revient à Vasile Pârvan [1] . Le lieu où ont été découverts les monuments les plus importants et qui apparaît jusqu'à présent comme le cœur de la ville antique est placé sur un éperon rocheux, dont une partie affleure à l'Est; on y reconnaît la roche verte, particulière, qui forme le sous-sol d'une grande partie de la Dobroudja.
Le site est actuellement bordé à l'Est par le lac Sinoé. C'est une vaste lagune qu'un banc de sable a, peu à peu, séparé de la Mer Noire. Pas complètement cependant. Un goulet que les pêcheurs appellent la Portitza (la petite porte), réunit le lac à la mer et dans les tempêtes d'hiver les vagues franchissent le banc en son point le plus étroit et viennent mêler leurs eaux, à celles du lac. Le Sinoé communique également au Nord-Est ' avec le Razelme, grand lac d'eau douce, et par lui se relie à tout cet enchevêtrement de lacs, de bancs de sable et de petits bras que forme le Delta du Danube.
De nos jours la partie de la ville antique que limite le lac Sinoé domine les terres environnantes ; elle donne l'impression d'être l'acropole de la ville. En vérité, cette élévation est formée de débris accumulés que la terre et le sable ont peu à peu recouverts.  Le premier établissement antique surpassait de peu le niveau du lac et se trouve à la base de l'éminence actuelle.
Au Sud, la hauteur est bordée par un terrain formé principalement de sable, où ne poussent, avec les salicornes odorantes, que les herbes des dunes. À l'Ouest, vient mourir la steppe dobroudjien, lui-même prolongement ultime de la steppe russe. L'aspect est grandiose et désolé. Comme dans le désert, de loin en loin, entre les pentes jaunies, quelques oasis de verdure indiquent les villages. C'est un pays de contrastes, sec de longs mois et que dévastent soudain de terribles orages. Alors les failles qui sinuent entre les pentes se remplissent d'un torrent furieux qui emporte jusqu'au lac le plus proche tout ce qu'il trouve sur son passage.
À l'Est, le lac marin s'est substitué à la mer. Il se souvient de son origine. De subites tempêtes le bouleversent, et même dans la torpeur de l'été ses eaux bleues sont rarement calmes. Néanmoins la mer capricieuse qui l'avoisine fait de lui un abri.
Les pélicans, les cygnes et les cormorans ont remplacé sur ses eaux plus tranquilles et poissonneuses les oiseaux du large. L'aigle marin dont les Histriens avaient fait leur emblème monétaire y pêche encore; mais les dauphins ont fui et le grand rapace n'em­porte plus dans ses serres que les humbles oiseaux des marais [2] .
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Lorsque vers le milieu du VIIe siècle avant notre ère, les marins de Milet apparurent là où devait plus tard s'élever la ville, le site était bien différent. Ils trouvèrent au fond d'une vaste baie une île assez basse et des côtes qui leur rappelaient les rives na­tales. Les eaux plus calmes de ce golfe [3] , vraisemblablement déjà moins profond que la mer et qui allait devenir le lac Sinoé actuel, leur assuraient un mouillage tranquille. Ils savaient qu'ils trouveraient là les céréales des riches terres d'alentour et le poisson qui se réfugie en abondance dans les eaux abritées, tout ce qu'il fallait enfin, pour servir le commerce de la métropole.
Ils y fondèrent un comptoir qui tout de suite grandit. Au début du VIe siècle, l'établissement primitif était devenu une ville avec de nombreux temples auxquels on faisait déjà de riches of­frandes céramiques.
On ne comprendrait pas le rapide essor de la ville, si l'on ne se souvient de ce qu'était Milet vers 650 avant notre ère. A cette époque, la métropole d'Histria était la gloire de l'Ionie et l'Ionie était le lieu le plus civilisé du monde antique. La Grèce d'Asie devait à son contact avec l'Orient, et spéciale­ment avec la Lydie, l'avance qu'elle avait sur la Grèce d'Europe. Les Ioniens n'éprouvaient pas pour les Lydiens le mépris habituel du Grec pour le Barbare. Ils en aimaient les rois fastueux qui donnaient à leurs artistes de si rares fortunes. Théodoros de Samos eût-il jamais pu exécuter la fameuse vigne aux feuilles d'or et aux grappes de pierres précieuses, où la beauté du travail égalait celle de la matière, s'il n'y avait eu un Crésus pour lui en demander l'exécution a Les Ioniens savaient que non seulement les produits précieux, mais l'expérience et la sagesse de l'Orient aboutissaient à Sardes. Ils ne manquèrent point de puiser dans toutes ces ressources et d'en faire leur miel: Un tel afflux de richesses et de connaissances fit de l'Ionie le lieu du monde antique où la pensée régnait le plus.
Cela explique pourquoi l'esprit de libre examen venait d'y naître et avec lui la vraie science et la philosophie. Milet n'était pas la moindre à contribuer à l'éclat de l'Ionie. Elle ne se con­tentait pas d'en être la ville la plus riche, de fonder des colonies dont elle était fière, d'être avec ses armateurs et ses banquiers l'amie de Sardes: elle abritait dans ses murs la première école philo­sophique. Thalès, Anaximandre, Anaximène, chefs de l'école de Milet, à la fois philosophes et savants, allaient mettre en pratique la véritable recherche scientifique. Ainsi une vie spirituelle intense, un épanouissement des arts que le luxe favorisait, contribuaient à donner à Milet un éclat que peu de villes antiques ont surpassé. Pourquoi s'étonner alors que cette colonie d'Histria, née au temps de la plus grande gloire de la métropole, ait eu un si prompt développement a La richesse de la céramique est le gage de l'amour du luxe que les négociants de Milet apportaient avec eux. Et rien n'est plus attristant que la pensée de tout ce qui est irrémédiable­ment perdu, et dont seule la recherche patiente peut reconstituer la splendeur.

LES FOUILLES

À part quelques exceptions qui seront mentionnées plus loin, l'ensemble des vases trouvés à Histria et étudiés ici provient des fouilles effectuées après la mort de Vasile Pârvan. Je rap­pelle ici brièvement que le regretté savant avait pu mettre au jour, avant sa mort, une bonne partie du mur d'enceinte, les thermes, quatre basiliques, dont deux chrétiennes, et le mur d'un édifice archaïque qu'il avait appelé le temple d'Aphrodite. Comme il est naturel au début d'une fouille, il avait cherché en surface plutôt qu'en profondeur, s'arrêtant surtout aux constructions contemporaines du mur d'enceinte, élevé dans la seconde moitié du IIIe siècle ap. J.-C. [4] C'est ce qui explique pourquoi ses fouilles ont été fécondes en inscriptions de toutes les époques, ­remployées comme pierres de construction dans les édifices tar­difs - et pauvres en céramique archaïque.
Sur la photographie prise d'avion ( fig. 1), on voit trois groupes de fouilles qui sont désignés par les lettres A, B, C. J'y aurai recours pour indiquer la provenance des vases. En ce qui con­cerne la céramique, les deux derniers, B et C, sont - comme on le verra - ceux qui ont donné les meilleurs résultats. Les fouilles ont été poussées jusqu'au limon argileux qui recouvre le roc et forme partout, du moins jusqu'à présent, une couche vierge dont l'épaisseur à peu près constante est d'environ un mètre. Pour les exécuter, on a dû suivre le plan de la dernière ville, by­zantine probablement, qui - les basiliques excepté - avait divisé le terrain en petites chambres. Or il nous fallait respecter les constructions tardives. Nous avons donc fouillé chaque chambre séparément, contraints d'effectuer des investigations partielles, limitées par les murs des constructions de surface [5] . Néanmoins, dans les nouvelles fouilles entreprises par nous, et là où Pârvan s'était arrêté un peu découragé par tant de constructions tardives, nous avons pu, en persévérant en profondeur, faire une abondante récolte de fragments de vases archaïques. Nous avons dû ensuite combler le terrain fouillé, pour que les murs ne pussent s'écrouler. Dans ces conditions, il est à peu près impossible d'établir exacte­ment le plan de la ville grecque primitive.
Il reste heureusement assez d'indications pour permettre de se rendre compte sinon de la forme, du moins de la nature des constructions archaïques. Grâce au caractère des objets recueillis, on peut reconnaître un temple d'une maison ou de tout autre édifice. La concordance des trouvailles remédie au manque de faits ar­chitecturaux précis. À ce témoignage s'ajoute celui des construc­tions de surface. Les lieux sacrés ne changent pas de destination. La place où subsistent les traces d'une basilique chrétienne est, presqu'à coup sûr, celle d'un ancien temple. Là où l'on a recueilli près de la surface un fragment de vase avec le chrisme, on doit trouver en profondeur une statuette d'offrande, un vase avec dédicace à la divinité ou quelques-uns de ces beaux fragments qui révèlent l'objet de prix, le don propitiatoire.
Un tel ensemble de conditions s'est précisément réalisé dans nos fouilles. I1 nous a permis d'arriver à la conviction que les endroits fouillés, dont il sera question au cours de ces pages, sont bien l'emplacement d'anciens temples.
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Ce n'est pas le lieu de parler avec plus de détail des fouilles, mais plutôt d'en montrer l'enseignement. A la surface de cette couche argileuse qui ne contient aucun vestige de présence humaine, on trouve tout de suite et en abondance dés fragments de poteries de la Grèce orientale dont aucun n'est antérieur au milieu du VIIe siècle avant notre ère [6] . Je parle ici des catégories connues ou des vases apparentés aux catégories connues, qui nous donnent une base chronologique assurée. C'est d'après elles que nous pouvons fixer approximativement la date des ca­tégories indéterminées.
La caractéristique principale des fouilles d'Histria est l'état de bouleversement où des événements tragiques [7] et des remaniements successifs ont laissé le terrain. La stratification est peu     sûre. On trouve à la surface du sol des débris de vases du style de Fikellura (VIe siècle avant notre ère), tendis que des fragments de l'époque hellénistique se rencontrent jusqu'au fond. Le terrain sablonneux facilite d'ailleurs les glissements. Les vases ne se recueillent souvent qu'à l'état de fragments, parfois minuscules, parfois aussi dispersés sur une aire très étendue. Cependant il a déjà été possible d'en reconstituer un certain nombre et les fouilles qui, si l'on regarde l'étendue de la ville, ne font que commencer, nous réservent encore, à ce point de vue comme à d'autres, d'heureuses surprises.
Une donnée stratigraphique certaine nous a été fournie par la trouvaille des trois dépôts: a, b, c, dont nous donnons ici la photographie ( fig. 2). C'est une chance de trouver réuni tout un ensemble de débris appartenant à une certaine période. Mal­heureusement, cette période comprend un long espace de temps, un peu plus d'un siècle-de la fondation de la ville à la fin du VIe siècle - et les précisions que l'on eût souhaitées à l'intérieur de ces dates nous font défaut. L'intérêt de ces dépôts vient de ce qu'ils affirment qu'à partir d'un moment donné certaines fabri­ques ont cessé d'exister. C'est peu, mais c'est un point fixe [8] .
Puisque, malgré cette demi-certitude, la stratification est défail­lante, on ne peut donc compter que sur le «contexte» pour établir certaines datations (vases ordinaires, fabrication locale). Le carac­tère approximatif de ces déductions n'est que partiel car, dans cette relativité, subsistent des faits constants. Si, d'une part, certaines catégories trouvées à Histria n'étaient pas connues par ailleurs, il serait impossible de les dater. Mais comme les catégories indéterminées sont peu nombreuses en regard de celles qui sont bien cata­loguées, ces dernières les encadrent et permettent de les situer dans le temps. D'autre part, lorsqu'on trouve dans un endroit une grande quantité de tessons d'un certain style, auxquels sont mêlés quel­ques rares fragments d'une autre époque, il est logique de sup­poser que ces derniers ne sont pas à leur place.
Il peut arriver par exemple de rencontrer un fragment d'œno­choé ionienne près de la surface de la fouille, mais il sera à peu près seul, perdu dans une masse de tessons tardifs. Au contraire, quand il arrive - et fréquemment - de trouver des fragments plus récents dans les couches profondes de la fouille, ils y sont noyés dans l'abondance des tessons archaïques. C'est donc le con­sidération du plus grand nombre qui agit ici. Cette proportion se vérifie constamment, même dans un terrain aussi bouleversé que le nôtre.
Elle est le fondement des rares données stratigraphiques que nous possédons. Car, si l'on peut dire que l'intrusion de quelques tessons d'une époque différente dans une masse d'autres plus anciens signifie remaniement ou bouleversement, on peut surtout en déduire que la masse est bien stratigraphiquement à sa place.
Ces constatations, courantes pour tous ceux qui font des fouil­les, pourront sembler oiseuses à certains en tant que vérités trop évidentes ; elles sont cependant nécessaires à rappeler pour établir certains faits. Elles permettent entre autre de répondre aux deux questions suivantes:
1)      Y a-t-il eu un établissement antérieur au grec sur le terri­toire d'Histria ?
2)      Y a-t-il à Histria une céramique locale ?
POSSIBILITÉ D'UN ÉTABLISSEMENT ANTÉRIEUR À CELUI DES GRECS
Je me suis souvent posé cette question devant certains tes­sons de nature plus grossière et à peu près indéterminable, trouvés au hasard des fouilles. Fallait-il supposer l'existence d'une popu­lation indigène [9] , installée sur cet îlot rocheux au moment où les Grecs y arrivèrent ?
Ces tessons étaient les suivants: un bucchero [10] épais avec des raies incisées sur la surface; d'autres, d'un caractère plus primitif encore, montraient qu'ils avaient servi à la cuisson. Mais je dus constater au cours des fouilles que ces fragments étaient rares. De plus, on les trouvait toujours mêlés aux mêmes catégories ar­chaïques connues, bucchero fin, vases camiréens, de Naucratis et de Fikellura, etc. De même qu'une hirondelle ne fait pas le printemps, un tesson ne peut établir la certitude d'une présence étrangère. Il faut donc en conclure plus simplement qu'ils sont grecs. Les fragments semblables de bucchero incisé découverts par Miss W. Lamb à Thermi [11] , et déjà signalés par Boehlau, les fragments identiques aux nôtres trouvés aux environs de Mar­seille et provenant vraisemblablement de Phocée [12] ou d'une autre ville d'Asie Mineure, confirment cette hypothèse [13] . Quant à la vais­selle grossière, même non faite au tour, on la trouve dans tous les lieux de fouilles. D'ailleurs sa présence s'explique aisément: les qualités de la technique et la nature des vases auxquels appar­tenaient la majorité des fragments indiquent qu'ils proviennent de temples. Si dans le cas particulier de vases très ordinaires on ne doit pas croire à une offrande, ne peut-on supposer que le per­sonnel du temple, desservants ou simplement gardiens, possédait quelques ustensiles de cuisine ?
Mais il y a plus. On a constaté sur l'acropole de Lindos, au temple d'Athéna Lindia, des restes de cuisine que M. Blinkenberg interprète comme provenant de repas cérémonieux offerts aux hommes de mérite dans le ieroqnteion [14] . Or, nous avons trouvé dans nos fouilles, également non calcinés, les mêmes ossements qu'à Lindos, appartenant à des bœufs, moutons ou daims. Il y avait en plus des becs de grues, gibier abondant dans la contrée et comme on le voit déjà apprécié par les Histriens, ainsi que de nombreuses coquilles de moules et quelques huîtres. On pra­tiquait donc à Histria la même coutume de repas dans les temples, et il est tout naturel d'y rencontrer des débris de vases plus grossiers ayant servi à la cuisson ou à la garde des provisions.
Rien ne permet donc pour le moment de croire à l'existence d'une population antérieure aux Grecs. Les fragments auxquels j'ai fait allusion appartiennent à cette vaisselle commune qui est de toutes les époques et que l'on trouve aussi bien chez les Romains que dans les établissements grecs les plus anciens.
FABRIQUES LOCALES
La question de l'existence de fabriques locales à Histria est de celles auxquelles il ne faut pas se presser de répondre. La facilité avec laquelle on concède à beaucoup d'endroits récemment fouillés l'existence d'ateliers locaux, vient du fait que l'on ne connaît pas encore suffisamment la grande quantité de fabriques si diverses qui ont existé dans les îles grecques et sur les côtes d'Asie Mineure [15] . Jusqu'à présent trois fragments de moule établissent seuls la présence de fabriques sur le territoire d'Histria. L'un est un moule de statuette d'aspect tanagréen. Le moule est grec. Mais sa pré­sence ainsi que celle d'une grande quantité de statuettes d'une terre jaune pâle et d'un style assez médiocre indiquent une fa­brique locale.
Les deux autres fragments appartiennent à des moules de vases à reliefs, l'un servant à fabriquer des bols déliens, l'autre un vase plus grand, probablement un skyphos, de technique un peu plus tardive. On a donc fabriqué des vases et des statuettes à Histria à l'époque hellénistique. Avant cette date rien, pour le moment, n'autorise à croire à la présence d'ateliers histriens. Les nombreux tessons appartenant à des fabriques indéterminées nous orientent vers l'Asie Mineure par leur technique et leur argile. Histria possé­dait en propre une sorte de limon argileux qui, travaillé et épuré, a pu donner certaines statuettes hellénistiques d'une terre jaunâtre friable. On a pu aussi fabriquer à la même époque un grossier buc­chero puisqu'ici la technique couvre la nature de l'argile. Mais encore une fois, à l'époque archaïque, rien n'autorise à croire à une fabri­que locale [16] . Cet îlot désert, où tout de suite les nouveaux arrivants construisirent temples et chapelles, a connu une intense floraison dans la deuxième moitié du VIIe et la première moitié du VIe siècles avant notre ère. Le trafic entre la colonie et la métropole a été à cette époque si développé, le nombre des vases apportés de l'extérieur a été si grand et d'une si noble qualité, qu'il n'était pas nécessaire d'en fabriquer sur place. Plus tard, les conditions primitives avant changé et l'organisation locale aidant, on put créer des ateliers dans la ville. Mais, jusqu'à présent, pour la période qui s'étend avant les guerres médiques, bon ou mauvais, tout ce que nous avons découvert est d'importation grecque.



[1] Voir la bibliographie relative a Histria dans l'Appendice II placé, ainsi qu'une carte de la région, a la fin du présent volume.

[2] Cf. Appendice: III et XX.

[3] Cf. Appendice IV.

[4] Cf. Appendice V.

[5] Cf. Appendice VI.

[6] Cf. Appendice I.

[7] On compte deux incendies dans les profondeurs; au dessus, les objets calcinés en attestent d'autres.

[8] Pour la description des ob~ets trouvés dans le dépôt a, cf. Appen­dice VII.

[9] Cf. Appendice VIII.

[10] Voir au n° IX de l'Appendice, pourquoi le bucchero n'est pas compris dans cette étude.

[11] Ann. Brit. .School at Athens, XXX, p. 21, fig. 6, n° 5. Fragments semblables, mais non contemporains.

[12]  Cf. Appendice XVII.

[13] Vasseur: toute la planche XV pourrait provenir d'Histria.

[14]  Cf. Blinkenberg, Lindos, I, p. 11 et 12.

[15] Voir, par exemple, D. M. Robinson, Excavations at Olynthus, V, p. 25. Il est très probable qu'un certain nombre de vases trouvés à Olynthe et désignés sous le nom de «Pre-Persian Pottery» (groupe III) proviennent de l'Ionie. Notamment pl. 31, A et P 54 c ; 35; P 57, 60, 62, 63; pl. 39 P, 73; pl. 41, A, B, D, E, F.

[16] Cf. Appendice VIII.